Voila déjà 5 jours que je n’avais plus vu Bailey. Cela ne faisait que quelques semaines que nous étions ensemble mais quand le temps de séparation durait quelques jours, le manque commençait sérieusement à se faire ressentir. Elle avait du se rendre à New-York pour une émission de télévision et ensuite faire un peu de promo pour la série. Ses escapades étaient loin d’être rares mais plus le temps avançait, plus l’envie d’être à ses cotés augmentait. La solitude commençait également à me peser mais rien que d’entendre sa voix au téléphone, ça embellissait un peu ma journée. Pour essayer que le temps passe plus vite, je me plongeais dans le travail. L’avantage qu’avait ses petites séparations, était que je pouvais me déconnecté complètement de la réalité et écrire de nouveaux scénarios.
J’étais dans ma caravane pas loin du plateau de la série à essayer désespérément de me changer les idées. Je passais de l’ordinateur à la télévision, de la télévision au magasines, etc. En bref, Je tournais au rond dans ma toute petite caravane. Bien évidement, si un des acteurs de la série était à l’extérieur, tout les autres l’étaient aussi. Du coup, nous, l’équipe technique, nous étions en congé. A quoi bon être en congé si c’est pour glander toute la journée tout seul ? Je fais partie de ses personnes qui, une fois qu’elles ne travaillent pas et qui se retrouvent toutes seules, ne savent pas quoi faire de leur temps libre. J’attrapa mon téléphone et composa le numéro de Bailey. Au bout de 6/7 sonnerie, comme elle ne répondait pas, je coupa la communication. Je décida de rappeler quelque minutes plus tard mais je n’eus toujours pas de réponse. C’est qu’elle devait être occupé.
Le soir tomba vite. Plus vite que dans mes espérance. Je n’avais pas envie de retourné chez moi. Je décida alors de passer la nuit ici. Je me vêtu de mon pyjama, et me coucha sur mon lit pour regarder le match de foot. Je n’avais toujours pas eu de réponse de Bailey. Je commençais a me poser des questions en sachant que ça n’était pas dans ses habitudes de ne pas donner de signe de vie aussi longtemps. Que pouvait-elle bien faire à se moment précis .. ?

- Trop long !

Je ne m’attendais pas du tout à la voir ce soir. Tendis que nos 2 corps s’enlaçaient, je lui déposa un baiser sur le joue pour ensuite atteindre ses lèvres. Les au revoir sont dur mais les retrouvailles sont toujours des purs moments rien qu’a nous. Au bout de quelques minutes, notre étreinte se termina et nous nous sommes assis sur mon lit. En fin, si on peu appeler ça un lit..
Nous avions pour habitude de nous raconter nos journées. Je me coucha et Bailey vin se mettre a mes coté. Je mit mon bras autour d’elle et nous avons profité de se moment 2-3 minutes dans le silence. Bailey commença a me raconter comment l’émission c’était déroulé, les dizaines de fans devant son hôtel, ses visites de la ville, en bref, le déroulement de son séjour. Quand à moi, je n’avais pas grand-chose à raconter. Contrairement à elle, mes journées n’étaient pas si passionnante. Elles se résumait à boulot et ennuie !
Plus d’une heure venait de passer. Nous étions toujours allongé l’un contre l’autre à discuter de tout et de rien. A cette instant précis, je me sentais bien. J’étais heureux de vivre de simple petit moment comme celui-ci. La vie m’avait appris à profité des petits plaisirs et chaque jour qui s’écoulais, je faisait en sorte de respecter cette volonté.
J’avais une salle manie quand j’étais près d’elle : de jouer avec ses cheveux. Je ne sais pas pourquoi, mais c’était devenu une habitude. Bizarre je sais, mais c’était devenu instinctif. Quand je remarqua que j’était entrain de faire cette manie, j’arrêta pour prendre sa main et l’entremêler avec la mienne. Je lui déposa un bisou sur le front et la serra un peu plus fort contre moi. Ça doit-être mon coté théâtrale et romantique qui doit jouer sur le fait que j’adore ses petites scènes en amoureux. Etrange pour un mec d’avouer ça !

- Tu as envie de faire quelque chose ?

Quand elle me répondit qu’elle n’avait qu’une chose en tête manger de la glace, je me mit à rire. Quand je lui ai demandé ce qu’elle voulait faire, j’avais en tête qu’elle me répondrai qu’elle voulait sortir ou aller au resto. Non, elle, elle voulait rester ici et manger de la glace. Mon rire la surpris et me fit des yeux comme pour me demander se que j’avais.

- Mangeons de la glace alors ! Tout en continuant de rire.

J’étais persuader qu’il m’en restait dans mon mini congélateur, mais apparemment, non. J’étais persuadé en avoir repris début de semaine. Avec Bailey, il faut mieux prévoir la caisse de crème glace, par ce que, elles partent à une vitesse folle ! Je ne connais personne d’autre qui en mange autant.

- Désolé, mais apparemment, tu as épuisé le stock. Mais attention, regarde ce que j’ai .. Du chocolat ! Lui dis-je avec un ton enfantin. Oui je sais, se n’est pas vraiment la même chose, mais je n’avais pas prévu rester ici aussi longtemps. Donc demain, il faudra que je retourne au course..

Bailey avait perdu sa sœur jumelle il n’y a pas très longtemps de ça. C’était encore un passage très douloureux pour elle. Logique vous allez me dire. Tout le monde pourra vous dire à qu’elle points ça été pénible pour elle d’apprendre son décès par téléphone. Personne ne veut apprendre se genre de chose comme ça. Personne n’a envie d’entendre ses choses la tout simplement. Je pense qu’elle n’a toujours pas réellement réalisé que désormais, elle ne reverrai plus jamais sa sœur. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’y pensé. C’était encore trop récent de toute façon pour qu’elle commence petit à petit à accepter. Elle faisait bonne figure devant tout le monde. Je suppose que c’est pour qu’on ne lui pose pas trop de question et qu’on ne lui parle pas de ça. Elle savait qu’elle pouvait m’en parler, qu’elle pouvais se libéré un peu.
Elle me serrai trop fort dans ses bras. J’enroula mes bras entour d’elle tout en lui caressant sa petite joue pour essuyer ses larmes.

- Je suis la moi tu sais. Lui dis-je comme pour lui autorisé de déballer tous ce qu’elle avait sur le cœur et qu’elle avait gardé pour elle tout le long de son séjour.

Elle me regarda comme pour me remercier puis, elle pausa sa tête sur mon torse. Elle se mit à pleuré de plus belle. J’avoue que je me sentais très mal allaise. Je ne savais jamais comment m’y prendre pour ne pas la blesser plus qu’elle ne l’était déjà. La seule chose que je pouvais faire, c’était de lui montrer que j’étais la, quoi qu’il arrive.